Ce week-end à Riga, Cyril a rejoint le club des pionniers de l’électrification du Rallycross. Engagé en PROJECT E, la toute nouvelle série mondiale électrique, il étrennait la Citroën C3E ERX (une base R5 pour les connaisseurs) juste sortie des ateliers de la firme Autrichienne STARD fournisseur du groupe propulseur et promoteur de la catégorie. « Mon auto avec zéro km au compteur, avant d’être amenée à Riga, et elle s’est avérée prête à gagner… » En effet Cyril a brillamment fait face à la Ford déjà éprouvée de Janis Baumanis auquel il n’a laissé que la victoire en Q1.

Au delà de cette nouvelle victoire à ajouter au riche palmarès de notre pilote fétiche, c’est l’enthousiasme qu’il a à nous débrieffer ses premières sensations au volant de son nouveau jouet électrique que nous souhaitions partager ici avec vous…

« Ce fut un week-en plus que positif. Nos objectifs étaient de fiabiliser la voiture et de montrer son potentiel, c’est chose faite. Je suis très fier d’offrir cette victoire à Citroën dès sa première participation en Rallycross électrique.  

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Côté pilotage, ce type de motorisation, m’a vraiment bleuffé. La prise en main a été très facile. Avec ses  300kg de plus qu’une Supercar et l’absence de frein moteur, je m’attendais à quelque chose de plus compliqué sur les phases de freinage. Honnêtement cela se gère vraiment bien dès lors que l’on est capable de freiner efficacement. C‘est vraiment un domaine où le pilote peut  faire la différence.

Côte puissance, rien ne manque, en phase de départ on est malgré le surpoids quasi dans les  performances des Supercars. L’auto avec ses deux moteurs à l’arrière et un moteur à l’avant est très typé propulsion (la répartition de puissance est de l’ordre de 70/30). À l’accélération le temps de réponse est inexistant, heureusement on a des mollettes au volant avec 5 positions qui permettent de gérer à tout moment une cartographie plus ou moins agressive. Bien sur on définit un set-up avant le départ, mais ça laisse une marge d’ajustement au cours de la manche en fonction de la détérioration des pneus ou de la piste. Dans la phase d’accélération en sortie de virage, le pilote fait la différence dans sa capacité à gérer la motricité et l’adhérence par sa finesse à reprendre des gaz (expression pour laquelle il faudra trouver d’ailleurs une alternative électrique :->). Le quasi silence du moteur permet d’être à l’écoute du travail des pneumatiques, et ça c’est un dimension nouvelle super intéressante.

En résumé on peut vraiment affirmer que ce type de motorisation laisse la part belle au pilotage, et je trouve cette perspective très motivante.

Concernant le Team STARD, cela était un vrai bonheur de travailler pour eux, leur approche est très pro, ils ont été très à l’écoute tout au long du week-end et très impliqués afin de me permettre d’évoluer dans les meilleurs conditions. J’espère pouvoir continuer mon aventure avec eux dès le prochain rendez-vous du PROJECT E qui est programmé à Spa en Belgique les 21 et 22 novembre prochains »

Affaire à suivre …

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